La fête du jumelage du dimanche 13 septembre dernier a revêtu un caractère bien particulier avec la Covid 19…
Par rapport à ce qui est vécu et partagé habituellement, la fête s’est vu réduite à la messe de 10h30 suivie du tirage de la tombola à l’intérieur de l’église (ont dû être annulés le repas habituel à la salle des fêtes, la tenue du stand de l’artisanat africain ainsi que l’atelier « saucisses-merguez », et en tout dernier, la buvette sur la place).
Merci encore à ceux et celles qui ont fait bon accueil à la tombola et permis ainsi la poursuite de notre aide à Markala.
Rendez-vous en 2022, où nous célèbrerons le 40ème anniversaire du jumelage ; espérons que nous pourrons alors le fêter dignement !
La « pharmacie des pauvres » que nous aidions depuis longtemps a dû fermer ce début d’année 2020, suite à l’invasion des « médicaments de la contrebande » (issus de trafic et/ou de mauvaise qualité et parfois remis gratuitement !). Pour remplacer cette pharmacie, l’EAP de la paroisse de Markala a mis en place une « mutuelle » qui permettra de continuer à aider les plus démunis qui ne peuvent se rendre dans les centres de santé. Notre aide se poursuivra auprès de cette nouvelle œuvre caritative. Depuis 2009, le jardin d’enfants de Dougabougou (gros village près de Markala), prend en charge des enfants de 3 à 6 ans jusqu’à leur entrée à l’école leur permettant ainsi d’éviter de devenir des « enfants de la rue ».
Notre jumelage a ainsi instauré une formule de parrainage ouvert à tous (une vingtaine à ce jour) : en parrainant un enfant pendant un an (pour 50 €), on lui assure un encadrement sécurisé (écoute, accueil et repas de midi) et une bonne préparation scolaire. Suite au putsch du 18 août dernier, le Mali connaît à nouveau des heures difficiles (« l’instabilité politique ! Elle coupe le sommeil de tous les maliens ces jours-ci ») qui s’ajoutent aux menaces terroristes, aux pluies diluviennes de cet été qui ont fait des dégâts considérables aux récoltes, aux habitations et occasionné de nombreux morts (alors que la sécheresse régnait chez nous !) et au coronavirus arrivé au Mali en mars 2020. Fin septembre, il n’y avait heureusement pas de cas à Markala où la communauté a bien été sensibilisée au respect des indispensables gestes barrières.